Nein zur Spaltung.

NON à la casse. NON à l’initiative anti-médias.

À l’heure de la désinformation et des attaques autocratiques, une chose est claire : qui veut une démocratie forte a besoin de médias forts et indépendants. L’initiative visant à réduire de moitié la redevance SSR, sur laquelle nous voterons en mars 2026, affaiblirait massivement la SSR : elle nous rendrait vulnérables aux fake news, minerait la confiance et diviserait notre société. Nous ne laisserons pas faire !

En 2018, nous avons dit NON à No Billag avec 72 % – c’est aussi notre objectif cette fois-ci. Mais les sondages pour l’initiative de réduction sont serrés : aide-nous donc à lancer une campagne percutante !

Qu’il s’agisse d’Elon Musk avec sa tronçonneuse ou de l’UDC avec sa hallebarde : les populistes de droite divisent la société avec des fake news. La SSR est notre meilleure défense contre la désinformation. Elle informe de manière indépendante et plurielle.

C’est pourquoi l’attaque contre les médias publics et indépendants fait partie du B.A.BA. des populistes. Une SSR affaiblie ouvre la voie à l’UDC, aux fake news et à la propagande de Poutine pour s’exprimer sans contrôle, attaquer les minorités ou les membres du Conseil fédéral europhiles et, au final, miner la confiance dans nos institutions démocratiques. 

En tant que colonn  de la démocratie, le service public médiatique permet à chacun de se forger sa propre opinion. De la même manière que nous finançons routes et CFF par nos contributions, nous devons aussi financer la SSR.

Les médias privés sont en crise, avec des licenciements massifs, car les recettes de la publicité migrent vers les géants du numérique. De plus en plus de médias privés tombent entre les mains de super-riches et de populistes, qui achètent ainsi le pouvoir d’influencer l’opinion. Leur règle d’or ? qui paie commande.

La SSR, elle, nous appartient à toutes et tous et ne peut être achetée. Elle fonctionne comme une association et ne dépend pas de subventions directes de la Confédération.C’est la garantie d’une information indépendante, libre d’intérêts privés et de contenus racoleurs.

Le service public reste et restera un contrepoids face aux intérêts de quelques-uns. En tant que société, nous devons continuer à investir dans un journalisme de qualité et des enquêtes approfondies.

Dans les années 1930, face à la montée des autocrates, gauches et droites se sont unies pour défendre spirituellement la démocratie suisse – avec les moyens les plus modernes de l’époque, comme la radio, puis le cinéma et la télévision.

Au cœur de cette « défense spiriuelle », comme on l’appelait à l’époque, se trouvait une Confédération capable de rassembler la Suisse malgré ses différences culturelles et sa diversité linguistique. La SSR a rempli cette mission – et la remplit toujours aujourd’hui.

À nouveau, les idéologies autocratiques progressent, et la défense spiritelle moderne implique aujourd’hui de protéger la population contre les fake news des autocrates.

Il est donc logique que le service public audiovisuel puisse continuer à remplir sa mission originale avec les moyens modernes. La SSR doit être présente dans l’espace numérique, et en particulier sur les réseaux sociaux, afin de garantir cette mission essentielle.

Les Jeunes Libéraux-Radicaux à l’origine de cette initiative sont prêts à sacrifier la sécurité de l’information et la cohésion de la nation de volontés suisse, simplement parce que la redevance ne leur convient pas. Ça peut sembler avantageux pour le portefeuille, mais cela n’a rien à voir avec un libéralisme à la fois critique et responsable envers l’État. Une démocratie qui se défend a besoin non seulement d’information indépendante, mais aussi d’institutions fortes et de cohésion sociale.

De 120 secondes à Winter Place, en passant par Infrarouge : la SSR favorise la cohésion culturelle. Notre cohésion en tant que nation quadrilingue et multiculturelle ne repose pas seulement sur l’information et sur des institutions démocratiques communes, mais sur la culture, le cinéma suisse, le sport et la musique.

La SSR est l’acteur incontournable de la culture suisse : elle soutient le cinéma, la musique et les arts suisses, et offre une plateforme indispensable aux créateurs suisses ainsi qu’aux sports de niche. Pour des médias privés, ce type de programmes n’est pas rentable dans notre petite Suisse plurilingue.

Afin de mettre sur pied une campagne de votation percutante, nous voulons lever 284'982 francs par crowdfunding d'ici fin novembre. Êtes-vous prêt·e à nous aider ?

CHF
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Etat: 130 227 francs | Objectif : 284 982 francs
Dons contre l'initiative anti-médias

45%

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Des débats internes intensifs ont révélé que « No Billag » ne porte pas vraiment sur la SSR, mais plutôt sur le maintien d'un paysage médiatique fort et de la sécurité de l'information – l'un des piliers centraux d'une démocratie libérale. C'est pourquoi, fin 2017, nous nous sommes lancés dans la campagne de votation avec un appel aux dons et un message clair : « Non au dynamitage de notre démocratie. »

No Billag

Un grand nombre de personnes étaient apparemment du même avis : nous avons pu récolter un montant incroyable de 647'805.59 francs grâce à de petits dons et mettre ainsi sur pied une campagne puissante. Nous avons affiché dans toute la Suisse, distribué 163'250 flyers, tourné des vidéos, lutté dans les médias sociaux et sur d'innombrables podiums, défié les initiant·es à la télé - et réfuté des erreurs populaires sur toute la première page de « 20 minutes ». En collaboration avec des partis, des comités, des associations sportives, des professionnels de la culture, des musicien·nes et d'innombrables citoyen·nes, nous avons ainsi pu nous mobiliser contre l'initiative.

Le jeu en valait la chandelle : avec un verdict écrasant de 71,6%, les votant·es ont dit non. La bombe que les initiant·es avaient placée sur le quatrième pilier de la démocratie a été désamorcée. Au lieu de briser le pilier, nous avons donc fait pleuvoir des confettis le dimanche de la votation.

Aujourd'hui, les mêmes cercles populistes de droite libertaire s'attaquent à nouveau au quatrième pilier de la démocratie. Nous nous battrons à nouveau pour un paysage médiatique fort - dont la SSR fait partie, tout comme les médias privés. Rendez possible notre campagne avec votre don.

No Billag Flyer
No Billag Flyer
Operation Libero No Billag Abstimmungssonntag
Selfie No Billag
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