Dans le débat sur la solution dite du consentement, certains mythes circulent. C'est pourquoi nous affirmons sans ambages que la présomption d'innocence continue de s'appliquer et que le fardeau de la preuve incombe à la victime, même avec la solution "seul un oui est oui". Les accusé·es sont présumé·es innocent·es tant que leur culpabilité n'a pas été prouvée. C'est l'état de fait qui est modifié, pas le fardeau de la preuve. Par rapport au principe du “non, c’est non”, le principe du consentement a simplement pour but de remplacer la preuve de la résistance par la preuve de l'absence de consentement au rapport sexuel. D'un point de vue juridique, il s'agit d'une petite différence. Pour les victimes de violences sexuelles comme pour notre société dans son ensemble, il y a en revanche un monde entre un "oui" et un "non". Opération Libero défend sans relâche l'État de droit, l'un des acquis libéraux fondamentaux.